1 - Clandestines sardines

Le ciel (tôt) ce matin

C'était le ciel au démarrage d'une journée de vacances qui s'annonçait plutôt sérieuse, il y a tant à faire, mais pour commencer : la beauté. 

[La Haye du Puits, jeudi 29 août 2019 vers 07/05]

 

30. À présent il fait nuit

À présent lorsque je sors du travail, que je prends le bus, qu'il arrive à Ermont où je prends le RER qui me ramène vers la maison, il fait nuit. Plus question d'admirer un coucher de soleil flamboyant 
c'est la nuit déjà tombée qui m'accueille.
La bascule s'est faite en quelques jours. Je n'avais pas le souvenir lors des autres années que ce fût si saisissant.

[vendredi 30 septembre 2016 19:56, Ermont Eaubonne]

27. Coucher de soleil sur la gare d'Ermont

Après maintes hésitations car ce mardi fut bien rempli et que les images d'attestent - entre autre dédicaces de Valentine Goby à l'Astrée, mais également le parc vers Campagne Première, un tableau de Sacré Cœur entrevu d'une fenêtre ... -, finalement c'est un coucher de soleil à couper le souffle sur la gare d'Ermont Eaubonne. Je n'ai pas choisi la photo la plus spectaculaire, mais celle qui rendait le mieux l'impression ressentie.

[mardi 27 septembre 2016 19:46 gare d'Ermont Eaubonne]

25. La péniche du dimanche

Difficile de choisir une photo pour ce dimanche de librairie : la journée fut contrastée et sertie de surprises dont une sur fond triste mais qui permit de revoir du pays. À la réflexion je conserverai cette image de la journée qui commençait, alors que je pensais à l'ami Pierre et à sa bien-aimée, mais je devais aller travailler ce qui même si l'on aime ce qu'on fait laisse peu de disponibilités en pensées personnelles. Je n'imaginais pas qu'en rentrant, travail fait, à vélo sous un temps devenu pluvieux, j'allais découvrir près du lac un jardin public bien situé un peu caché, croiser une course cycliste de jeunes filles qui frôlera de mal se terminer (chute spectaculaire et violente) et finirai à Chambourcy en compagnie des 3/4 de la petite famille.
Mais voilà, au commencement était la douceur ensoleillée d'un dimanche, un trajet calme en RER C, la beauté de la Seine et de ses berges/

[dimanche 25 septembre 2016 08:32, la Seine vue du RER C à hauteur d'Épiney]

24. Look Mum, there's is a plane up in the sky

À la mémoire, c'est ce que dit le personnage de Pink enfant à un moment de The Wall qu'à la première vision du film j'avais totalement manqué ; ce qui avait fait qu'en le revoyant j'avais été particulièrement sensible à cet instant que je découvrais au lieu de revoir.
Ça m'est revenu au matin, alors que je passais par le parc avant d'aller travailler.

[samedi 24 septembre 2016 09:25, Montmorency, parc de la Mairie et dans le ciel aussi]

PS : Je conserverai une autre photo en mémoire de ce jour, mais elle est plus personnelle alors je ne la diffuse pas là.

15. Grue sous la pleine lune

Quelque chose ne collait pas tout au long de cette journée.
J'ai su quoi dans la soirée. Une fois de plus l'homme me déçoit, prenant certaines initiatives avec des objets qui me concernent.
Il y avait aussi que l'été d'un coup semble enfuit. Que le travail en ces temps de rentrée ressemble à un poussage de rocher à la Sisyphe. Que j'ai encore de solides bouffées de chagrin. Qu'un ami m'aura déçue avec une idée "artistique" à la "mords moi le nœud" comme aurait dit Bernard C. Avoir pensé, Bon sang lui aussi (ou plutôt : oh, non !, pas lui !)
Alors la photo la plus évocatrice de cette journée brouillon, sera peut-être celle de la pleine lune veillant sur la grande grue. Parce que même dans les journées médiocres, durant lesquelles on se sent engluée, il est possible de capter de brefs moments de beauté.

PS : On serait autrefois ça serait la rentrée.

[jeudi 15 septembre 2016 21:58, Porte de Clichy, le chantier]

13. Regarder le ciel un moment avant

Voilà, c'est la deuxième fois de ma vie où je prends une décision, quelque chose que je choisis vraiment et qui est ni quelque chose qu'on m'impose ou que les circonstances imposent, ni quelque chose qui survient.
La première fois c'était de faire partie d'une chorale. Je n'ai cessé cette activité qui a contribué à changer (en bien) mon existence, que parce qu'elle était décidément incompatible avec ma #viedelibraire aux horaires tardifs, aux week-ends travaillés.
À présent c'est pour le triathlon. Je m'étais promis d'essayer avant de mourir. Me voilà inscrite dans un club après avoir passé plusieurs années à acquérir un début d'endurance dans les trois disciplines. L'idée en plus du plaisir intense d'une pratique sportive, est d'acquérir une condition physique telle que concilier écriture et gagne-pain deviendra possible. L'idée est aussi de pouvoir assumer un emploi pourvu d'une importante part physique jusqu'à une retraite qui ne sera à taux plein que si je vais jusqu'à 67 ans. L'idée est aussi de pouvoir faire face le mieux affutée possible aux conditions que l'avenir nous réservera.
Je sais que ma vie ne sera plus la même une fois que j'aurais franchi ce pas.
Je sais qu'il sera difficile de tout concilier.
Alors juste avant, en chemin vers le premier entraînement et la remise des documents qui vont confirmer mon inscription, je regarde le ciel. Je souhaite pouvoir plus tard me souvenir de cet instant.

[mardi 13 septembre 2016 18:23, photo prise d'un bus 12 à hauteur de Soisy sous Montmorency]

9. Le lac au bord du soir

Mon vélo remis d'aplomb le matin même, une météo merveilleuse, voilà que j'ai fait l'aller-retour au boulot avec celui-ci, pour mon plus grand bonheur. J'ai pris le temps de m'arrêter entre autre au bord du lac, au retour comme à l'aller, intéressant contraste. Sous le vert du début d'après-midi il eût pu être un lac Suisse, sous la lumière rasante orangée du soir, on pouvait imaginer une cité des bords de la Méditerranée.
J'ai un instant rêvé, personne hélas pour partager, puis je suis rentrée.

[vendredi 9 septembre 2016 19:43, Enghien les Bains, le lac]

4. Le lac sous la pluie

À 12h48 "pas de pluie prévue dans l'après-midi' m'avait-il écrit. Je devais en effet rentrer de la librairie à vélo, ne serait-ce que pour libérer la réserve de nombreux cartons prévus. C'était une douce attention de sa part : il savait que je me posais la question.
De 13h25 à 13h40 il s'est mis à dracher comme par temps de mousson - c'était d'ailleurs une pluie assez peu froide -, tout juste ai-je pu saisir cette photo en couleur (!) du lac d'Enghien avant que la pluie ne redouble.
Je serai volontiers restée à contempler.

[dimanche 4 septembre 2016 13:31, Enghien les Bains]

3. Porte de Clichy au bord du soir

La contrainte d'une photo du jour par jour oblige à des choix radicaux qui obèrent une partie des journées : ainsi mes photos du jour étaient plutôt de la colline, voitures et mariés en train de se faire photographier. Mais c'est celle-ci qui s'impose : rentrant du travail je sors porte de Clichy du RER C et repère dans le ciel les traînées des avions qui se sont croisés. Comme je ne dispose que du téléphone, ça donne cette image, plan large, avec son côté grand angle.
Elle l'emporte sur les autres à représenter si bien cette zone en chantier perpétuel depuis les trois ans que ma vie a d'un seul coup changé. Et puis le ciel est beau.

[Porte de Clichy, samedi 3 septembre 2016 20:28]