Je vais au cimetière et lui à la pétanque. Je remarque près du monument aux morts quatre drapeaux particulièrement claquant. Ce n'est qu'au retour car devant la mairie figure tout aussi neuf un drapeau allemand que je comprends et me souviens : c'était le week-end où se fêtaient les vingt ans d'un jumelage.
Pour autant, aucun drapeau européen.
[La Haye du Puits, dimanche 1er septembre 2019 17:40]
Nous partons courir à Saint Germain sur Ay en fin de matinée. Le temps se montre idéal. Je cours entièrement seule la plupart du temps et le déplore un peu. Mais rien ne m'empêchera de goûter la présence de la mer, la beauté des dunes, la sensation physique d'un moment élargi, où l'on respire à fond.
Nous avons couru en direction de Carteret jusqu'à la 2ème dune haute ce qui au bout du compte fait presque 11 km.
Pendant ce temps à La Haye du Puits au 10, des voisins que je n'aurais pas eu le temps de connaître, déménageaient avec une camionnette louée à Intermarché.
[vers Saint Germain sur Ay, samedi 31 août 2019 12:25]
Petite promenade post-prandiale du dîner. J'y perdrais une partie de mes branches de lunettes, heureusement ensuite retrouvées.
En attendant, c'est beau, simplement beau.
PS : Et ensuite la nuit est noire puisqu'à 23h il y a extinction des feux
C'était le ciel au démarrage d'une journée de vacances qui s'annonçait plutôt sérieuse, il y a tant à faire, mais pour commencer : la beauté.
[La Haye du Puits, jeudi 29 août 2019 vers 07/05]
Ma sœur m'apprend qu'un livre existe sur la vie d'Enzo le Zio (ou le grand-cousin ?) de notre père Nino. Une fois rentrée à La Haye je tente une démarche pour me le procurer ; mais cette distraction joyeuse ne parvient pas à me faire oublier ce qu'elle nous a confié d'un harcèlement de nature érotomane dont elle a été victime jusqu'en juillet.
Je me souviens d'avoir pris la presque même photo en 2005 ou 2006 alors que notre ciné-club avait lieu le mardi soir, dans ce cinéma qui à l'époque s'appelait Le Denfert. Ma meilleure amie était encore là, ou venait de me dire ses adieux, je pensais encore énormément à elle en tout cas. Celui qui serait surnommé plus tard #MaGrandeDiva puis #AnotherTed n'avait pas encore fait son apparition qui me sortit si bien du chagrin pour m'en créer un autre, presque aussi violent. Nous sommes 13 ou 14 ans plus tard, les vélos ont changé mais reste toujours le ciné en tant que ciné, qui s'est juste ajouté son Charlot, et moi comme passante, et en meilleure santé (me semble-t-il)
Sachant que le travail bientôt engloutira tout, je m'accorde une journée 100 % à la maison sans quitter l'immeuble, tout au plus suis-je descendue prendre le courrier. Je lis "The radium girls" de Kate Moore, passionnée par ce récit de plusieurs combats collectifs face à beaucoup plus forts que les combattantes.
On dirait qu'en vacances les lointains voisins sont partis
[kitchen view, Le Balcon, Clichy la Garenne, lundi 26 août 2019 08:39]
PS : définition d'une journée Finzi-Contini à ma sauce
La forêt de Montmorency que nous parcourons ce dimanche dans le cadre d'un entraînement de course à pied est toujours autant mise en rondelles. Il était question de la maladie de l'encre qui atteignait ses châtaigniers, majoritaires à la composer, même s'il y a quelques beaux emplacements de bouleaux. Dans la mesure ou sa surexploitation a débuté avant qu'il fût question de la maladie, j'ai personnellement quelques doutes ; pour autant j'ai bien vu des arbres malades, et je peux comprendre qu'une fois qu'ils le sont ils représentent un danger. Est-ce la seule solution que de tout couper pour que le micro-organisme responsable de la pathologie n'ait plus rien à attaquer ?
Un brin attristés, nous poursuivons nos entraînements tant qu'il y a encore des arbres et que nous avons les jambes qui vont bien.
[forêt de Montmorency, Val d'Oise, dimanche 25 août 2019 10:13]
Kévin Mayer à l'échauffement du 110 m haies d'une épreuve de décathlon raccourcie (improprement baptisée triathlon dans le programme), le geste exact de ce qu'il faut faire, c'était beau.
[Stade Charléty, Paris, samedi 24 août 2019 21:23]
PS : Le stade est ainsi nommé en l'honneur de Sébastien Charléty, historien qui fut à l'origine de la Cité Universitaire Internationale de Paris
"Roubaix, ville lumière" m'a un peu désarçonnée, pas polar fors deux ou trois scènes. Il débute en croyant lui-même que ça va en être un et puis très vite sa pente personnelle fait que sous couvert de se passer dans un commissariat c'est une sorte de film de famille comme toujours. Parce qu'aussi ce commissaire se comporte en "Grand Frère". On sent que qui a fait le film ne peut que compatir à la misère mais ne la connaît pas. Son grand mérite est d'au moins ne pas la mépriser.
JF se fait le coup de Il était avec un homme âgé.
Tu sais, ai-je répondu, il a notre âge.
(et la voisine de file d'attente, bon public, éclate de rire)
J'étais venue dès mercredi pour avoir des places. La salle était comble.
[cinéma Le Méliès, Montreuil, vendredi 23 août 2019 20:27]