Ton plus jeune Olympus attire ton attention sur un skateur solitaire tout en bas. La lumière n'est pas des plus favorable : il s'élance dans l'ombre et traverse la lumière à demi à l'instant de ses sauts. Tu fais une série d'une quinzaine, l'homme s'entraîne patiemment, sans mettre le mode en rafales, le plaisir est de capter l'instant.
Au soir, après avoir dormi, cette période est faite d'épuisements, tu "développes" les clichés, les passe de l'appareil photo sur l'ordi. Il y en a une, tu l'avais sentie, qui est réussie.
La journée n'aura pas été perdue.
[lundi 8 juin 2015 15:39 au bas du Palais de Tokyo, Paris]
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